La gendarmerie nationale a fait l’acquisition de drones légers, qui assisteront les forces de l’ordre lors des missions de maintien de l’ordre et de sécurité routière.
En juin dernier, la gendarmerie nationale a passé un appel d’offres pour une vingtaine de drones. Les « drones » sont sur le point de prendre leur envol sous le contrôle des gendarmes. Après une série de tests réalisés dans le département de l’Oise durant les mois de novembre et décembre, la gendarmerie exploitera dès le mois prochain les premiers appareils et continuera le déploiement sur l’ensemble du territoire jusqu’en 2017.
70 km/h, 150 mètres de hauteur et un puissant ZOOM
Ces drones devraient être discrets et équipés d’un puissant zoom, capable de retransmettre sur la tablette de l’opérateur un flux vidéo jusqu’à une altitude de 150 mètres. Ils devraient peser moins de 2 kilos, seraient étanches et pourront poursuivre leurs cibles à une vitesse de pointe de 70 km/h. Équipés en plus de caméras thermiques et infrarouges, ils devraient malgré la réglementation pouvoir évoluer de nuit (dérogation spécifique pour un appareil appartenant à l’état) avec une précision redoutable.
Ils seront principalement utilisés dans le cadre des missions de sécurité intérieure et offrir aux gendarmes « une vue en profondeur de la zone d’action en survolant les voies, les lignes de crête ou les barres d’immeubles afin de débusquer à distance d’éventuels casseurs et de détecter des obstacles, comme des barrages de poubelles ou de voitures, voire des pièges incendiaires ou des engins explosifs improvisés comme peuvent en confectionner des manifestants violents ».
Ils serviront également sur nos routes à surveiller les infractions au Code de la route et les conduites à risques. En revanche, ils ne seront pas pour le moment utilisés pour dresser automatiquement des PV d’infractions, mais permettront aux gendarmes de déclencher des opérations de flagrant délit.
50 000€ pièce !!!
50 000 € pièce !!! À ce tarif il dépasse largement celui des drones professionnels « conventionnels », le drone sera tout de même livré avec son équipement de télépilotage, mais on ignore si la formation des télépilotes est incluse, un supplément frôlerait l’indécence tout de même.